C'est Lucie qui cette après-midi nous a guidés au Musée Unterlinden de COLMAR, à travers cette intéressante exposition consacrée à la peintre Fabienne VERDIER.
""Née à Paris en 1962, Fabienne Verdier entame en 1979 des études à l’École desbeaux-arts de Toulouse. À vingt ans, elle part en Chine pour étudier auprès des derniers grands maîtres de la peinture traditionnelle. Atteinte d’une grave maladie, elle rentre en Europe à trente ans et publie en 2003 le roman autobiographique Passagère du silence, dix ans d’initiation en Chine. Fabienne Verdier abandonne la peinture de chevalet et imagine une nouvelle manière de peindre à la verticale où la force de la gravitation devient centrale. En 2006, elle conçoit des pinceaux monumentaux avec lesquels elle fait corps pour réaliser ses tableaux au sol"".
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L'exposition aborde l'oeuvre de Fabienne Verdier de manière inédite et en regard des tableaux des grands maîtres du Musée Unterlinden. Elle témoigne de la rencontre de l'artiste avec les chefs d'oeuvre du Musée, dont le Retable d'Issenheim.
Et c'est en avant première, et pour bien nous imprégner de cette similitude, que Lucie nous a ainsi amenés devant le Rétable d'Issenheim qui s'est offert à nos regards dans toute sa splendeur.
Mais c'était d'abord, dès l'accueil, dans la salle d'orientation, qu'elle nous a longuement commenté le triptyque " CETUS".
Fabienne Verdier s'inspire ici des ondes sonores du quatuor à cordes "Ainsi la nuit" (1971-1977) d'Henri Dutilleux. Sur fond bleu éclatant, l'épaisse matière trace comme la ligne d'horizon d'un paysage cosmique et mystérieux.
L'exposition nous a montré d'abord une sélection de tableaux significatifs de l'artiste en dialogue avec un choix d'oeuvres d'art ancien et moderne.
Et nous voici devant des oeuvres plus récentes.
Dans la salle l'Ackerhof se présente l'installation monumentale Rainbows (76 toiles) et le grand Vortex d'Unterlinden.
Fabienne Verdier y compare notre fin de vie à celle des étoiles : figurant l'aura lumineuse produite par la disparition des astres, elle y aborde la représentation de la mort comme une énergie transmise aux vivants.
La visite tire à sa fin.
Il y aurait encore tant de choses à dire à ce sujet . Mais il me semble que certains d'entre nous projettent de retourner au Musée Unterlinden pour une seconde visite ... et pour les lecteurs de cet article " n'hésitez pas ! allez au Musée !!"
Un petit album de photos prises lors de la visite se trouveici
Merci à toi Marcelle pour cette belle initiative culturelle !
